Story Board de l’atelier vidéo : un travail, une histoire

Sur cette photo, c’est nous, de jeunes étudiants de l’Université Saint-Louis Bruxelles. Dans le cadre de notre cours d’atelier Médialab (atelier vidéo), nous avons participé avec la collaboration de l’agence Alter à l’édition 2022/2023 du projet Bruxitizen qui abordai cette année la participation des jeunes dans les différents espaces démocratiques et politiques. Pour cela, nous nous sommes principalement axés sur un engagement de type informel dans la réalisation de notre court-métrage, car pour nous, on ne parle pas assez de ce type d’engagement.

Voici une présentation de chacun d’entre nous, avec nos rôles respectifs et le déroulement de notre atelier lors duquel Manon Kleynjans, réalisatrice de web doc, nous a assisté :

Bonjour, moi c’est Bénédicte. J’ai joué le rôle de réalisatrice.

J’avais comme responsabilité d’échanger avec les jeunes et aussi les animateurs. Mon rôle a été important avant le tournage afin de trouver la maison de jeunes adéquate et d’organiser la rencontre. Il a aussi été important pendant le tournage car j’étais en charge de poser les questions, d’expliquer les objectifs des scènes, ce que l’on attendait précisément d’eux. Pour trouver un sujet, nous avons commencé par faire un brainstorming en atelier en évoquant nos différentes idées. Dans un premier temps on a d’abord développé l’idée d’engagement des jeunes, ce que cela voulait dire pour nous, mais aussi ce que l’on avait retenu des séances d’atelier précédentes
et de la conférence. On a ensuite fait part des idées de sujet pour lesquelles les jeunes pourraient s’engager et de quelle manière il pourrait le faire. Nous avions sélectionné dans un premier temps le sujet de la gentrification actuelle du quartier maritime à Molenbeek. De là nous nous sommes renseignés et avons contacté une maison de jeunes du quartier qui organise des ateliers d’écriture et de rap/slam.

Après avoir discuté avec l’animateur des jeunes. Il nous a proposé d’aborder un sujet avec lequel les jeunes en question étaient confortables, avec lequel ils avaient déjà travaillé et pour lequel ils étaient engagés. Il trouvait qu’il s’agissait d’une meilleure idée. C’est pourquoi le sujet que nous avons
finalement choisi pour notre film est l’engagement vis-à-vis du harcèlement.

Ensuite est venu le temps de préparer notre tournage. Nous avons pris contacte d’abord avec le directeur de la maison de quartier maritime qui nous a toute de suite dirigée vers Bertrand, le responsable des jeunes. Il nous a expliqué ce qu’il faisait avec les jeunes et a tout de suite accepté notre proposition de réalisation d’un court métrage documentaire.

Bonjour, je m’appelle Fayza, et j’ai travaillé sur la partie son.

J’étais heureuse de retourner aux sources et de pouvoir exercer une activité un peu plus pratique que les cours magistraux qui sont donnés à l’université, après avoir terminé mes études secondaires dans une partie qui proposait des cours d’informatique. Ma tâche a été de veiller à avoir la meilleure qualité sonore possible lors de la prise de son. Un technicien audiovisuel preneur de son peut assumer diverses responsabilités, notamment, l’installation du matériel audio qui est la première étape de la préparation d’un enregistrement audio. Il existe plusieurs façons d’utiliser un enregistreur audio en fonction de l’appareil utilisé. Dans mon cas, la seconde étape a consisté à lancer l’enregistrement. Ensuite, veiller à ce que les sujets parlent directement et sans détour dans le microphone. Pendant l’enregistrement, il a fallu faire attention aux niveaux audio pour s’assurer qu’ils ne sont ni trop élevés ni trop bas. Si le son est trop saturé, l’audio ne pourra pas être utilisé. Il est possible de modifier les paramètres du son afin d’obtenir la meilleure qualité audio possible. Cela implique de modifier les paramètres de l’événement, tels que le volume, l’acoustique, les bruits
de fond, etc. Le lieu de tournage est également crucial, car la qualité du son peut varier considérablement d’un espace à l’autre. C’est pourquoi nous avons dû faire preuve d’une grande prudence lors du tournage en intérieur et en extérieur pour tenir compte des bruits ambiants, tels que les basses et les bruits de camions. J’ai dû effectuer une préparation audio avant le début du tournage afin de vérifier que toutes les personnes présentes dans la vidéo faisaient face à la caméra avec une bonne posture et d’ajuster le niveau de leur voix, pour qu’il ne soit ni trop haut ni trop bas. La capacité de l’équipe à communiquer efficacement les uns avec les autres a été essentielle au bon déroulement de l’événement et à la satisfaction de nos attentes. La dernière étape du processus de montage vidéo à consister à synchroniser le son avec les images. Bien que cette étape soit très laborieuse et prenne beaucoup de temps, elle a été facilitée grâce à un logiciel de montage expert qui a permis une rapidité et une bien meilleure précision que si on l’avait fait manuellement.

 

Moi c’est Augustin. Je me suis occupé de la partie technique en amont du tournage et, sur le tournage, en tant que cadreur.

Un tournage, c’est effectivement quelque chose qui se prépare, on ne peut pas arriver sur place sans préparation. Pour commencer, il faut bien évidemment trouver le matériel. Dans notre cas, on a exploré plusieurs pistes : celle de la location de matériel, l’utilisation d’un iPhone ou encore de la recherche d’une caméra dans notre entourage. Au final, nous avons utilisé un Canon 60D et un objectif 18-200mm. Cet objectif (qui se fixe sur l’appareil photo) a l’avantage de présenter un zoom conséquent, ce qui m’a permis de faire des plans aussi bien larges que très serrés, sans avoir à bouger la caméra. C’était un avantage considérable puisque nous avons tourné dans un espace restreint, ne me permettant pas de bouger de façon libre.
Lors du tournage, j’occupais la fonction de cadreur. Mes fonctions étaient cependant plus larges que ça. La première étape sur place était de trouver l’endroit où placer la caméra et les intervenants, en coopération avec Soukaina qui se chargeait de la mise en scène. Je déployais ensuite le trépied de
caméra, j’y attachais l’appareil à l’aide d’une semelle, puis je devais régler le niveau à bulle. Ça permet de s’assurer d’avoir une image droite en alignant la petite bulle du trépied entre les deux petites lignes. À ce moment-là, je pouvais faire les réglages caméra pour avoir la plus belle image possible : balance des blancs (pour avoir une image ni trop orange ni trop bleu), ISO (pour éviter d’avoir du « bruit » sur l’image, c’est-à-dire des sortes d’impuretés ou parasites) et ouverture (pour avoir la plus belle lumière possible sur nos personnages).

 

Bonjour, moi, c’est Soukaïna. Pour ce projet, j’étais metteuse en scène.

Pour le premier tournage, j’ai dû réfléchir les différents plans de coupes, ainsi que les différentes questions (avec mes camarades ) que nous devrions adresser au responsable du groupe de jeunes en question, afin de ne pas trop s’éloigner des questions pertinentes vis-à-vis du sujet. Ces deux éléments étaient repris dans notre plan de tournage. Lors du tournage, j’ai trouvé important de varier les prises de vue au maximum en collaboration avec Augustin, notre cadreur, et d’effectuer des tests de parole avec les jeunes avant le vrai tournage, pour enfin donner le signal aux acteurs et Action !
Par la suite, avec l’aide de mes collègues, j’ai pris note du timing code des parties choisies lors du dérushage, afin de sélectionner par la suite les meilleurs extraits qui seront montés. Le dérushage, c’est le moment où nous construisons la trame narrative : choisir les extraits/rushs les plus pertinents et qui correspondent le plus à nos intentions de réalisation et en laisser tomber plein d’autres. Ensuite lors du montage, une sélection plus précise des rushs s’opère, on abandonne encore plus de morceaux et on fait attention à l’aspect dynamique lorsqu’il faut recouper dans les rushs, tout en faisant attention à garder un certain rythme. Ce n’est pas toujours évident car il faut faire attention aux soucis de compréhension du propos et à ce que les rapports entre les images, les raccords sons et les raccords dans les mouvements, notamment les champs et contre champs (réalisés grâce à nos plans d’écoute), soient bons. Enfin, il fallait également choisir le générique et le titre. Tout cela, en faisant attention à ce que la traduction technique représente bien les intentions de réalisation.

 

 

Tous nos remerciements à Manon, Bertrand et aux jeunes qui nous ont accordé leur confiance.
Bénédicte Makanza Mbeleba, Fayza Manzo, Soukaïna Arrahmouni, Augustin Ducolombier

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